‘’27avril.com’’ en fait sa préoccupation principale. Le site web soutient que le Chef de l’Etat a décidé d’offrir un cadeau à tous journalistes qui accompagnent sa politique. Et ceci par l’entremise du président de la HAAC, Pitang TCHALLA qui les appelle pour leur distribuer 500 mille FCFA chacun. Ce faisant, ce dernier « fait l’apologie de la corruption ».
Mais le problème du journal en ligne est ailleurs. « Que Faure veuille gratifier les journalistes défenseurs de son régime n’est pas un scandale en soit. Encore que. Mais que ce soit le président d’une institution de régulation qui doit veiller à l’intégrité et au professionnalisme des journalistes qui se livre à cette forme insidieuse de corruption, cela sort de l’entendement », comment-il. Et d’insister : « Triste pour la HAAC et surtout son président Pitang TCHALLLA ».
Depuis quelque temps, c’est la saison des vœux, de bilan de l’année précédente et de la formulation des perspectives pour la nouvelle. Les chefs d’Etat africains ont respecté cette coutume en s’adressant à leur peuple. Ils ont notamment appelé à la réconciliation et à la paix, rapporte ‘’L’Indépendant Express’’.
L’hebdomadaire précise que tous se sont prêtés à cet exercice, sauf Faure Gnassingbé du Togo. Pourtant, le chef de l’Etat était « très attendu », au regard des « crises et différentes tensions qui minent le pays », ajoute le confrère.
‘’Mango Matin’’ formule aussi ses voeux. Le journal souhaite que 2017 soit « une année d’engagement ». Engagement de tous Togolais à respecter leurs pays et institutions, mais surtout engagement des autorités à respecter leur parole.
En confidentiel, ‘’L’Indépendant Express’’ révèle que Kpatcha Gnassingbé, détenu depuis plusieurs années dans l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, était parti pour recouvrer la liberté le 31 décembre dernier à la faveur d’une grâce présidentielle, question de « décrisper l’atmosphère ». Le confrère croit savoir qu’au cours des dernières 72 dernières heures, « des proches du président de la République, des cadres de la Kozah et des diplomates » ont été mis à contribution à cet effet.
L’hebdomadaire renseigne que tout a été fait dans la plus grande « discrétion ». Des dispositions auraient été prises à la prison civile de Lomé et au domicile de l’ancien ministre de la Défense pour qu’il jouisse de sa liberté. Mais cette libération a été « avortée in extremis ».
Les raisons ? « Beaucoup pensent à une remise en cause de la décision de Faure Gnassingbé de libérer son frère », écrit le journal.
Menace pour la sûreté de l’Etat, ‘’L’Indépendant Express’’ en parle également, mais cette fois-ci dans une affaire concernant le directeur de l’administration générale du port autonome de Lomé, Boukpessi Essoyaba. Le tabloïd informe qu’un conteneur d’armes et de munitions dont le bordereau est établi au nom de ce dernier, avec pour destination le Burkina Faso, a été découvert au port de Lomé.
La publication dit avoir contacté l’intéressé qui confirme l’existence de cette cargaison mais soutient que le bordereau en question est une « falsification ». Il aurait été auditionné. Il n’en fallait pas davantage pour que l’hebdomadaire souligne que « cette affaire vient remettre en cause l’engagement de l’autorité politique togolaise à combattre l’insécurité dans tous les sens, notamment maritime ».
Par ailleurs, le journal informe que M. Boukpessi Essoyaba a plusieurs autres affaires qui lui pendent au nez. A l’en croire, il a été « gardé à vue, auditionné, inculpé et placé en liberté provisoire » dans un dossier d’escroquerie.
Sur un tout autre sujet, ‘’l’Union pour la Patrie’’ indique que l’Assemblée nationale a autorisé la semaine dernière le Togo à ratifier la charte de Lomé sur la sécurité maritime. Le bihebdomadaire précise que c’est le Togo qui donne ainsi le la à la ratification de ce document par les autres pays. Et pour exhorter les Etats parties à lui emboîter le pays, puisqu’ « il faut 15 ratifications pour l’entrée en vigueur » de la charte, le Togo mettra à contribution sa diplomatie « agissante », ajoute-t-il.
Au surplus, ‘’Mango Matin’’ donne à savoir que l’Etat togolais a pris une mesure pour « dédommager les familles des victimes de la crise sociopolitique » à Mango. D’après la publication, elles ont reçu cinq millions de FCFA « pour chaque cadavre enterré ». Apparemment, cette mesure ne satisfait pas tout le monde. Le tabloïd mentionne que les « victimes des casses » sont, elles, « furieuses ».
La presse du jour informe qu’un incendie s’est déclaré hier à la Cathédrale Sacré-cœur de Jésus de Lomé. Aucune perte en vie humaine ni de blessés n’ont été enregistrés. Par contre, le feu aurait détruit des meubles, du matériel de messe et des vêtements des pères ainsi que des servants de messe. L’on soupçonne un court-circuit d’en être la cause.
En outre, ‘’L’Union pour la patrie’’ signale que l’équipe nationale de football du Togo a démarré hier au Sénégal sa préparation pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui débute dans un peu plus de dix jours.
Le Service de Presse/HAAC