A la une des publications du jour, les réformes constitutionnelles et institutionnelles

Comme mise en bouche, ‘’Le Combat du Peuple’’, s’intéresse à la liberté d’expression au Togo et allume les projecteurs sur les réseaux sociaux. Actuellement au Togo, un peu partout en Afrique ou ailleurs, un débat de fond s’est engagé pour pouvoir réguler les réseaux sociaux en raison des dérives constatées. « Dans notre pays, depuis quelques temps, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) s’investit pour une réécriture du Code de la Presse et de la Communication, la loi régulatrice de l’environnement numérique qui s’est avérée obsolète face aux réseaux sociaux en constante prolifération eu égard à la vitesse de progression des nouvelles technologies », écrit l’hebdomadaire.

Au nom de la liberté de l’information, on assiste impuissants au détournement des réseaux sociaux en médias sociaux. Lorsque la désinformation et la manipulation prennent le pas sur la vérité, en toute impunité, c’est la république qui est en péril, pense encore le confrère qui invite tous les acteurs du secteur médiatique à savoir le Ministère de la Communication, la HAAC, les organisations professionnelles de la presse ou les journalistes à « s’impliquer pour que la presse togolaise soit hissée au même rang que ce qui se fait sur le plan internationale ».

Sur la question des questions politiques, l’Union pour la République (UNIR) et le gouvernement veulent les réformes mais « dans un cadre consensuel et nous voulons un texte impersonnel. Les réformes ne veulent pas dire faire partir X ou Y. C’est mettre le compteur à zéro », avait déclaré Christophe Tchao, Président du groupe parlementaire UNIR à l’Assemblée Nationale, cité par ‘’Forum de la Semaine’’. Face à cette situation, l’opposition togolaise se retrouve aux pieds du mur. Que peut-elle faire ? se demande le quotidien privé qui propose qu’il faille « Multiplier la diplomatie des coulisses étant donné qu’elle ne dispose pas de la majorité requise pour agir sur le cour des choses”
Pour ‘’Courrier de la République’’, les masques sont finalement tombés avec les sorties « fracassantes » de Tchao et les « partis politiques ont compris que les lignes ne sont pas prêtes à bouger par rapport aux réformes politiques et c’est pourquoi depuis quelques semaines, ceux-ci multiplient les démarches en vue de contraindre le pouvoir UNIR à aller à l’essentiel ». Pour ce faire, des leaders de l’opposition enchainent des meetings, des rencontres formelles et informelles pour préparer l’opinion à adhérer à la dynamique qu’on voudrait populaire et nationale, ajoute le journal.

Sur un sujet parenté, ‘’Le Correcteur’’ informe que « l’ANC s’insurge contre la balkanisation et le tribalisme en cours ». En conférence de presse le jeudi 15 juin dernier, les députés du groupe parlementaire ANC ont dénoncé « la création hasardeuse et inappropriée de certaines communes qui frise le tribalisme et la division imposés par le pouvoir de Faure Gnassingbé », constate le tabloïd.

Tout à fait autre chose, ‘’Le Correcteur’’ revient sur le braquage, dans la nuit du mardi 09 au mercredi 10 mai dernier, des officiers togolais en Afrique du Sud et révèle qu’un conflit d’intérêt autour de l’achat des armes entre le Togo, la France et l’Afrique du Sud en est la base. Selon lui, il s’agit des matériels d’équipements des contingents togolais dans les missions onusiennes de maintien de la paix. Au départ, la France et l’Afrique du Sud se sont positionnées pour livrer le matériel au Togo mais la facture « pro format » de la France étant trop salée (plus de 23 milliards de F CFA), contre 13 milliards pour l’Afrique du Sud, le Colonel Ouro-Bang’na , « l’argentier des FAT » aurait pesé dans le choix de l’Afrique du Sud. « Justement au lendemain de cette attaque, certains hauts gradés qui avaient participé aux différentes réunions, estiment qu’elle serait l’œuvre de ceux qui ont perdu le marché. »

Par ailleurs, ‘’Courrier de la République’’ commet un article sur les 12 ans de règne du Président Faure Gnassingbé. « Faure si loin de son peuple simplement », constate-t-il. Pour le confrère, le Président passe très peu de temps avec son peuple et les rares occasions qui s’offrent au peuple de le toucher, sa garde fait aussi des siennes avec des restrictions difficilement supportables. « Pour que le citoyen lambda puisse demander et avoir un rendez-vous avec le Président parait un luxe rarement accessible à tous. », opine le journal.

En outre, ‘’Liberté’’ offre à lire que Faure Gnassingbé, médiateur en Guinée Bissau, est un obstacle à la résolution du cas togolais.

« Faure Gnassingbé médiateur dans une crise politique, cela doit faire sourire tout observateur avisé ou simple Togolais témoin de la marche politique du Togo depuis douze (12) ans. Loin d’un simple sourire, cela doit plutôt scandaliser, d’un point de vue moral. Pour y aller sans détour, on dira que Faure Gnassingbé est très mal placé pour assurer une pareille mission. », écrit le quotidien privé.

Au surplus, ‘’La Renaissance’’ fait un zoom sur Ingrid Awadé, qui « vient d’être commise afin de relever d’énormes défis longtemps accumulés, dans un secteur très sensible du pays, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale »

‘’Le Combat du Peuple’’ lève le voile sur des arnaques qui ont cours au poste de péage de Vodougbé à Aného et interpelle « le Directeur Général de SAFER pour lui demander d’agir avec diligence pour mettre de l’ordre dans le désordre ».

Dans le reste de l’actualité, certains journaux reviennent sur la crise qui a secoué la semaine dernière, l’Université de Lomé avec son lot de violence.

Le Service de Presse/HAAC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.