Journal : ‘’La Nouvelle’’ N° 0024 du 15 septembre au 15 octobre 2017

D’une part, et dans un article titré : « Les Togolais ne sont pas des cons », le Journal revient sur la rencontre que la HAAC a eue le mercredi, 30 août 2017 avec les directeurs des médias officiels. Il rappelle qu’à cette occasion, l’instance de régulation est « sortie de son long silence complice » pour faire savoir à ces médias « qu’ils ne font pas bien leur travail dans l’égalité des traitements des informations ». « Faut-il en rire ou en pleurer » s’interroge le mensuel qui croit savoir que la Haute Autorité n’a fait preuve que de « l’hypocrisie notoire ».

Commentaire de la publication : « où était cette HAAC avant, durant des décennies pour ces injustices et comportements ? Quand la TVT passe plusieurs jours à couvrir et à montrer les Evala dans la préfecture de la Kozah, au détriment des autres cultures et fêtes traditionnelles des autres localités. La HAAC dit quoi par rapport à ça ? ». Non contente de relever que « les médias publics ne couvrent jamais les activités et les marches des partis politiques de l’opposition, alors qu’ils sont souvent invités par les organisateurs », ‘’La Nouvelle’’ fait observer que « l’intérieur de la TVT est transformé en camp militaire avec des chars et autres matériels de guerre ».

Tout en saluant « la prise de conscience de la 4è mandature de la HAAC, le tabloïd espère sincèrement que ce n’est pas du dilatoire venant de la part de cette institution de la République ».

D’autre part, le mensuel estime que ceux qui gouvernent le Togo « ne représentent aucune autorité digne de ce nom pour les Togolaises et les Togolais, car l’autorité tire sa légitimité du peuple souverain qui, seul, délègue le pouvoir à des représentants (…) ». « Le régime doit donc changer », implore le journal qui explique que le Togo, « considéré comme un royaume par la famille Gnassingbé Eyadéma est un Etat dictatorial depuis plus de 50 ans similaire à la Corée du Nord ».

Aussi, le confrère qui dénonce un « silence complice de la communauté intellectuelle sur les crimes et violations divers », pense-t-il que « nous sommes dans la parenthèse de sang au Togo ». Evoquant les cérémonies de purifications organisées sur le territoire national, il se demande « à quand la purification des ‘’voleurs’’ et de la minorité pilleuse du pays ». A l’en croire, on retrouve sur la liste de ces ‘’voleurs’’ et membres de ‘’la minorité pilleuse’’, entre autres, Ingrid Awadé, Charles Debbasch, Vincent Bolloré, Koffi Kandanga Walla, Ninsao Gnofame, Cina Lawson, Victoire Dogbé, Gilbert Bawara, les Colonels Yotrofei Massina et Baoubadi Bakali ainsi que les généraux Atcha Titikpina et Abalo Kadangah.

Servie de presse de la HAAC

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