La politique occupe la majeure partie des colonnes des journaux parus ce jour.
Depuis l’adoption du projet de loi constitutionnelle visant à modifier les articles pertinents de la Constitution togolaise, plusieurs voix se font entendre, qui pour soutenir l’idée du référendum, qui pour appeler le parti au pouvoir et l’opposition à retourner à la table du dialogue.
« Les voies et les voix divergent », écrit ‘’Togomatin’’
L’Union Africaine la CEDEAO et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (ECOWAS) « appellent le gouvernement à fixer une date pour l’organisation du référendum sur le projet de loi constitutionnelle », écrit ‘’Focus Infos’’. Ceci est une grosse pierre dans le j ardin de l’opposition qui était encore dans les rues les 04 et 5 octobre derniers pour réclamer le retour à la constitution de 1992 et le départ du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, commente le journal.
Ce référendum en vue est « une option suicidaire pour l’alternance au Togo. Que l’on vote OUI ou NON, Faure Gnassingbé sera gagnant », pense ‘’Liberté’’.
‘’Le Correcteur’’ publie une interview que lui a accordée Prof Aimé Gogué qui a déclaré que, « Le référendum auquel le parti au pouvoir appelle va plus diviser les togolais que les unir ». Il s’intéresse aussi au rôle que joue la communauté internationale dans la crise togolaise. « Médiation ou complot ? », s’interroge-t-il avant de relever « l’option du pourrissement de Ibn Chambas et compagnie ».
Pour ‘’Courrier de la République’’, ce rôle des « diplomates véreux et démarcheurs est « Subversif, lugubre et crasseux ».
‘’Le Correcteur’’ revient sur les manifestations de l’opposition et opine que le silence du pouvoir face à ces diverses mobilisations populaires est un « gros risque » pour le Togo. Il informe également qu’un front citoyen panafricain avec en tête le chanteur Tiken Jah Fakoli, soutient la lutte du Togo.
Dans tous les cas, les militants de l’opposition togolaise et ceux de la diaspora continuent de manifester pour exiger entre autres le départ du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. « Si Faure démissionnait aujourd’hui, il laissera place à qui ? En application de quelle disposition constitutionnelle puisqu’il n’a pas commis de haute trahison ? », se demande ‘’Le Combat du Peuple’’
‘’Forum de la Semaine’’ revient l’irruption du Parti National Panafricain (PNP) sur la scène politique togolaise et pense que « Fabre est pris dans un engrenage qui n’est rien d’autre qu’un gros piège sans fin que lui a si bien tendu l’agitateur de Kparataou alias Tikpi Atchadam »
Tout à fait autre chose, ‘’Le Soleil’’ commet un article intitulé « Quand le démon possède le corps des moralisateurs : Mgr Alohonou, véritable Hitler dans le diocèse de Kpalimé ». L’hebdomadaire offre à lire que l’église catholique du milieu est en pleine effervescence. Les fidèles et les prêtres ne savent plus à quel saint se vouer… « La gestion humaine, pastorale et financière du diocèse est catastrophique. L’autorité est transformée en autoritarisme… tout le remue-ménage que l’on observe est l’œuvre du potentat du coin, Son excellence Mgr Benoit Alohonou », rapporte le journal.
Le Service de Presse/HAAC