Les journaux parus ce lundi reviennent sur le lancement vendredi dernier des travaux de construction d’un hôpital de référence dans la préfecture d’Agoènyivé.

Ainsi que le relève ‘’Togomatin’’, le nom Saint Pérégrin fait couler beaucoup d’encre et de salive. Au lieu de choisir un nom exotique, le complexe sanitaire qui sortira de terre pouvait bien porter le nom d’un illustre togolais et ce n’est pas les candidats qui pourront manquer, ironise ‘’Liberté’’. ‘’Togomatin’’ de rappeler que ce débat sur la dénomination de l’hôpital est un épiphénomène d’autant plus que le mener équivaudrait à questionner l’utilisation par exemple du Français ou de l’Anglais qui ne sont pas nos langues maternelles.

Qu’à cela ne tienne, la première pierre pour la construction de cet hôpital a été posée la semaine dernière par le président de la République, rappelle ‘’Togoréveil’’. Avec la construction dans les mois à venir de l’hôpital Saint Pérégrin, l’on s’achemine « vers la fin des évacuations sanitaires à l’extérieur », attendu que la nouvelle infrastructure sera bien équipée pour prendre en charge les malades sur place, note ‘’Méga Info’’. « Au-delà du caractère gigantesque de l’édifice qui va être érigé, c’est le signe de la refondation du système de santé togolais qui a démarré il y a plusieurs mois », commente ‘’Togomatin’’.

Pour ‘’Le Correcteur’’, c’est « un projet au contour flou » dont la « pertinence » reste encore à prouver devant l’état des autres structures sanitaires. Analyse similaire dans les colonnes de ‘’Liberté’’ qui fait observer qu’il a fallu attendre « 3 mandats et un demi-siècle de règne du RPT-UNIR » pour penser à la construction d’un hôpital moderne et de référence.

Sur un tout autre sujet, ‘’Le Correcteur’’ constate que « l’omerta » entoure l’organisation des prochaines élections locales. Le bihebdomadaire interprète cela comme l’expression de « l’instinct de conservation à tout prix du pouvoir », toute chose qui constitue, selon le journal, « le grand malheur du Togo ». Là-dessous, ‘’La Nouvelle’’ explique qu’aucune position n’est figée et que l’alternance finira par être une réalité au Togo. « Seul le divin est fort et éternel », écrit le mensuel.

Tout à fait autre chose. La situation politique au Togo qui avait nécessité l’intervention du président Alpha Condé mais aussi de son homologue ghanéen. Dans une interview qu’il a accordée à RFI, TV5 Monde et le Journal Le Monde et dont ‘’Togomatin’’ se fait l’écho, Nana Akufo-Addo confirme que la médiation dans le dossier togolais est terminée. Mais d’après ‘’Liberté’’, le président ghanéen « n’a pas tout dit sur la crise togolaise et l’intervention de la CEDEAO qui s’est soldée par un fiasco ».

En outre, ‘’Le Combat du Peuple’’, revient à la charge à propos de Monseigneur Kpodzro qu’il a illustré par une caricature dans une précédente parution. L’hebdomadaire réitère que l’ancien Archevêque de Lomé n’est pas un « Saint » et donc pas à l’abri des critiques. Pour le journal, les prises de position du prélat ces deniers temps « méritent qu’il soit recadré ».

Au surplus, ‘’Liberté’’ évoque la « toute-puissance des Procureurs et autres juges d’instruction » qui est selon la publication, une « gangrène ». Pour sa part, ‘’La Nouvelle’’ assure que le président de la Cour Suprême est mêlé à des pratiques corruptives dans plusieurs dossiers.

Le Service de Presse/HAAC

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