L’actualité dans les journaux parus ce mercredi reste dominée par la situation politique au Togo.
Nous signalons en ouverture de cette revue que ‘’Le Messager’’ et ‘’Le Libéral’’ renseignent que le président de la HAAC, M. Pitang Tchalla a été conduit à sa dernière demeure le week-end dernier dans son village natal, à Tchitchao.
Situation politique au Togo
Dans sa livraison du jour, ‘’Le Messager’’ rappelle que les dernières marches de l’opposition ont rimé avec des « actes de vandalisme, de vol ainsi que de pillage des biens publics et privés ». « C’est ça la démocratie telle que la conçoit l’opposition togolaise ? » s’interroge l’hebdomadaire qui donne à savoir que le gouvernement ne laissera pas impunis les auteurs de ces actes.
Suite donc à cet état de fait, le gouvernement y a réfléchi et sa « décision vient de tomber ». « Plus de marches les jours ouvrables ! » s’exclame ‘’Togoréveil’’. Le gouvernement togolais « interdit » les marches les jours ouvrables, confirment ‘’La Lanterne’’ et ‘’L’Audience’’. ‘’Le Dialogue’’ lui, précise que c’est « une loi qui sera applicable à tous les partis ». ‘’Forum de la Semaine’’ donne l’information autrement. Le quotidien privé relève que « le gouvernement a circonscrit les manifestations publiques en lieu fixe les jours ouvrables ».
Avant l’annonce de la mesure gouvernementale, la coalition de 14 partis politiques de l’opposition était face à la presse hier. Elle a donné à savoir qu’elle ne souhaitait pas rencontrer une mission de l’Organisation Internationale de la Francophonie dirigée par Aïchatou Mindaoudou. Ceci pour « donner un signal fort », écrit ‘’La Lanterne’’. Cette dernière a joué un « rôle funeste» en 2005, note ‘’Liberté’’. C’est une « erreur monumentale » que de récuser cette mission, analyse ‘’Forum de la Semaine’’. ‘’Le Magnan Libéré’’ approuve et indique que l’opposition devrait « aller écouter d’abord le message de l’OIF » avant de se prononcer.
Non seulement, l’opposition « boycotte » la rencontre avec l’OIF mais elle « s’en prend » à la CEDEAO, renchérit ‘’Togoréveil’’. Ce faisant, elle « se met à dos la communauté internationale », commente ‘’Le Messager’’. Et le confrère de conclure que cette attitude de la coalition est « très déshonorante et traduit l’image des gens incapables d’assumer une haute responsabilité ».
Alors, « qui finalement pour une médiation au Togo ? » s’interroge ‘’L’Audience’’. ‘’Le Dialogue’’, ‘’Le Magnan Libéré’’, ‘’Le Messager’’, ‘’Forum de la Semaine’’ et ‘’La Lanterne’’ répondent et informent que 5 chefs d’Etat africains ont été missionnés par l’ONU à cet effet. A les en croire, Alassane Ouattara, Roch-Marc Christian Kaboré, Patrice Talon, Mahamadou Issifou et Nana Akufo-Addo vont rencontrer les différents acteurs en vue de proposer une voie de sortie de crise. Selon ‘’Fraternité’’, cette liste « n’arrange pas le pouvoir », d’autant plus qu’elle comporte 4 présidents qui sont « des produits de l’alternance pacifique aux termes d’élections à deux tours ».
« La rue, le dialogue, la relecture et le référendum : la classe politique togolaise est à la croisée des chemins », observe ‘’Le Libéral’’. Parlant de la dernière option, ‘’Fraternité’’ se mande « jusqu’où ira le pouvoir de Lomé ». Pour ‘’Le Bâtisseur’’ le référendum est une « supercherie mijotée pour une présidence à vie » de Faure Gnassingbé.
C’est pourquoi dans les colonnes de ‘’L’Audience’’, Gerry Taama et Me Yaovi Agboyibo rejettent l’option référendaire comme solution. Quant à Agbéyomé Kodjo, il propose une voie médiane, à savoir la relecture du texte à l’Assemblée nationale. « Référendum ou deuxième lecture, la position du chef de l’Etat déterminera la préservation des intérêts de la nation », mentionne ‘’Le Magnan Libéré’’. Et « si on mettait au vote la constitution de 1992 et le projet de loi du gouvernement ? » écrit ‘’La Lanterne’’.
Et puis, de son côté, ‘’Fraternité’’ se demande si « l’armée jouera enfin son rôle régalien dans la crise politique que traverse le Togo ».
Service de presse de la HAAC