Les journaux parus ce mardi évoquent le sommet sur la sécurité maritime.
Bientôt l’ouverture de la conférence et certains acteurs « directs » ou « plus concernés » sont sous les feux de la rampe, car de leur performance relativement au sommet dépendra leur continuité ou pas au gouvernement de la République, observe ‘’L’Indépendant Express’’. Il s’agit notamment, selon l’hebdomadaire, du président du comité d’organisation ainsi que les ministres de la Sécurité, des Affaires Etrangères, des Transports, de l’Administration territoriale, des Télécommunications et de la Communication.
Après avoir fait savoir que le Général Ayéva Essofa en charge de l’organisation « coordonne dans la rigueur » les différentes activités relatives au sommet, la publication assure que l’ancien Chef d’Etat-major des Forces armées Togolaises promet de relever le défi qui l’attend.
Robert Dussey lui a pour principale mission après le périple diplomatique d’ « obtenir l’adhésion et la signature de la charte » par les participants, poursuit le tabloïd qui souligne que le ministre des Transports, Ninsao Gnofam doit sérieusement brûler des cierges afin qu’il n’y ait pas pluie le temps du sommet pour que les étrangers ne soient pas soumis à la croix et à la bannière lorsqu’ils voudront s’offrir des moments de villégiature hors de la ville de Lomé, à cause de la mauvaise qualité des routes.
Quid de son collègue de la sécurité ? L’obligation à laquelle est astreinte le Colonel Yark Damehame est « la sécurité en mer, sécurité sur terre et sécurité dans les airs » pour les conférenciers, écrit le journal.
Les membres du gouvernement chargés de l’Administration territoriale et des Télécommunications doivent pour leur part s’employer à bien gérer les manifestations de rue qui pourraient avoir lieu pendant la tenue du sommet et s’assurer de la bonne qualité de la connexion internet.
Quant à Guy Lorenzo, il devrait œuvrer à améliorer la communication autour du sommet. Toute chose qui passe par l’amélioration de l’enveloppe allouée aux médias à cet effet, note toujours ‘’L’Indépendant Express’’.
‘’L’Alternative’’ embraye sur le sujet et donne à savoir que pendant que les médias internationaux sont bichonnés à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes pour se faire l’écho de la conférence de Lomé, ceux locaux sont « infantilisés » par une enveloppe de seulement 250 mille FCFA. Une attitude dénoncée par le bihebdomadaire. « Tant que les journalistes togolais joueront aux mendiants, aux griots, le régime continuera à les traiter comme des moins que rien », conclut-il.
C’est le cas de le dire, le gouvernement est en train de mettre les « bouchées doubles » pour la réussite du sommet mais l’opposition « apprécie diversement » l’opportunité de sa tenue, mentionne ‘’Le Médium’’.
Les membres du CAP 2015 ont expliqué qu’ils ne comptent pas prendre part au sommet. Ils ont choisi d’organiser une tournée de mobilisation des populations sur l’étendue du territoire en faveur des réformes. Dans ce sens, une délégation avait fait le déplacement à Bandjeli pour rencontrer les membres du bureau cantonal de l’ANC. Selon ‘’Liberté’’, le domicile du président cantonal du parti a été « encerclé par la gendarmerie ». Le quotidien privé informe que Jean-Pierre Fabre a écrit au ministre de l’Administration territoriale pour « protester » contre cet état de fait.
Le CAP 2015 qui refuse donc de participer à la conférence explique que ce rendez-vous n’apportera rien au Togo. Ce raisonnement passe mal auprès de ‘’Le Combat du Peuple’’. « Dire que le sommet n’apportera rien au Togo relève de la démagogie politique », réplique l’hebdomadaire.
Il faut également souligner que pendant que les responsables politiques du CAP 2015 rechignent à prendre part à la rencontre de Lomé, d’autres membres de l’opposition se montrent favorables. C’est le cas de Gerry Taama. Que le candidat à la dernière élection présidentielle prenne cause et fait pour le sommet est un non évènement précise ‘’Liberté’’.
En outre, ‘’L’Alternative’’ et ‘’Liberté’’ informent que l’Union Européenne et l’Allemagne insistent sur la nécessité d’accélérer le processus de décentralisation et de développement local.
Par ailleurs, ‘’Liberté’’ rappelle qu’il ne reste plus que 45 jours à l’exécutif togolais pour déposer le projet de loi des Finances à l’Assemblée nationale.
Au surplus, ‘’Liberté’’ fait remarquer que les Togolais de la diaspora sont de moins en moins acceptés dans le landerneau politique. Le journal cite en exemple les cas d’Alberto Olympio et Koffi Yamgnane à qui l’on a mis les bâtons dans les roues.
Les confrères du web ont aussi abordé le sommet sur la sécurité maritime. ‘’Togoactualite.com’’ fait constater que d’importantes sommes sont déboursées pour la tenue dudit sommet alors même que « les malades sont soignés à même le sol » dans certains hôpitaux. Le média en ligne assure que les autorités du pays sont tellement déterminées à organiser cette conférence qu’elles sont prêtes à « priver » les habitants de Lomé d’air à respirer si la réussite du sommet ne tenait qu’à ça.
Service de Presse/HAAC