La crise en voie de résolution au Comité d’Action pour le Renouveau fait la une des journaux parus ce lundi.

En levée de rideau au sujet principal de cette revue, nous signalons que ‘’Courrier de la République’’ s’intéresse particulièrement à l’aide de l’Etat à la presse qui selon lui, est devenue un « serpent de mer ». L’hebdomadaire questionne le retard accusé dans l’octroi de cette aide. La publication fait d’abord constater que le ministre de la Communication s’est « fait prier pour prendre le décret » ; la constitution de la commission chargée de gérer les fonds alloués « fut difficile », poursuit le confrère qui entrevoit déjà que les formalités pour le positionnement du montant sur le compte de la commission seront « laborieuses ».

Lorsque certains tentent d’expliquer le retard dans la publication de la clé de répartition de l’aide par les changements intervenus dans la composition de la commission qui en a la charge,  ‘’Courrier de la République’’ rétorque que ce sont des « alibis pour se soulager la conscience ».

Ne rappelez surtout pas à ce journal qu’une entreprise de presse ne doit compter que sur elle-même pour sa survie, il vous répondra que certes mais des lors que cette aide existe, il n’y a vraiment pas besoin de « brûler des cierges à vierge Marie » pour en bénéficier et surtout à temps.

  • Crise au CAR, le bout du tunnel ?

‘’Le Libéral’’ file la métaphore en donnant à constater que pour résoudre le problème de son moteur qui « fume », le CAR a décidé samedi dernier de le « retaper en changeant plusieurs pièces qui bloquait » son fonctionnement.

En fait, un « comité de gestion intérimaire » d’un mandat de 60 jours a été mis sur pied pour diriger le parti en attendant la désignation d’un nouveau bureau, précise ‘’Courrier de la République’’. C’est en tout cas ce qu’il faut retenir de la réunion des présidents fédéraux du parti des Déshérités. Et ce comité chapeauté par Awuku Nador est attendu sur le terrain d’un « nouveau départ » avec bien de « défis », indique le tabloïd.

Il explique que l’on s’est finalement retrouvé en face de la tempête dans un verre d’eau par rapport au ton alarmiste que les partisans de Me Dodji Apévon avait utilisé pour injecter dans l’opinion publique l’idée de la « déchéance programmée » de celui-ci.

Pourtant ‘’Nouvelle Opinion’’ s’attarde sur le sort personnel de l’ancien président du parti. « Triste fin d’un usurpateur politique : déposé par les délégués fédéraux, conformément aux textes, Apévon perd désormais la manette du CAR », écrit l’hebdomadaire.

Il se raconte avec insistance que M. Apévon est sur le point de créer son propre parti. Mais là, ‘’Courrier de la République’’ prédit déjà que le parti en gestation ne « connaitra pas l’aura de l’ANC » car Apévon n’a pas avec lui les têtes pensantes du Comité d’Action pour le Renouveau.

Apevon laissé sur le carreau, pour autant est-ce la fin de l’impasse ? s’interroge ‘’Le Libéral’’. Rien n’est moins sûr. Au moins, les décisions prises samedi dernier permettent pour l’heure d’ « arrêter l’hémorragie », constate le journal.

Dans un tout autre registre, les confrères ont évoqué la prochaine reprise des activités de la Synergie des Travailleurs du Togo. ‘’Nouvelle Opinion’’ informe que la STT invite les travailleurs à une Assemblée Générale le 4 novembre prochain à l’effet d’écouter le compte rendu des différentes démarches menées relativement à leur plateforme revendicative.

‘’Le Libéral’’ croit savoir que ce sont les activités des 4 nouveaux syndicats des enseignants qui ont fait sortir la STT de son « long sommeil », elle qui craint que ces syndicats lui ravissent sa place d’interlocuteur n°1 du gouvernement.

‘’Liberté’’ aussi opine sur le sujet. Le quotidien rapporte qu’au cours de sa conférence de presse organisée pour annoncer sa rentrée sociale la STT a d’ores et déjà « dénoncé le dilatoire du gouvernement ».

Par ailleurs, ‘’Liberté’’ choisi de faire un focus sur les « magouilles dans les entreprises de la zone franche » avec une emphase sur le Libanais Hussein Sayegh et ses sociétés qui « doivent plus de 17 milliards à l’OTR ». Le quotidien explique que « deux ministres et un avocat de l’Etat sont à la rescousse » dudit Libanais.

Aussi, le quotidien dénonce « l’hypocrisie et la duplicité des dignitaires de l’Eglise catholique togolaise » face au pouvoir en place.

En outre, les journaux parus ce lundi sont aussi revenus sur le sommet sur la sécurité maritime.

 

Le Service de Presse/HAAC

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