Lancement officiel des Forces Démocratiques pour la République (FDR), le nouveau parti politique de Me Dodzi Apévon est à la une des journaux parus ce mardi.
• Les FDR de Me Apévon
Pour mettre un terme à la crise qui perdure au sein du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Me Apévon désormais ancien membre de ce parti, a choisi créer sa propre formation politique.
‘’Hara Kiri’’ laisse entendre que lors de la cérémonie du lancement des Forces Démocratiques pour la République (FDR), l’on a noté aucun changement si ce n’est que la reprise des mêmes programmes des partis déjà existants. Pour le journal, cette sortie de Me Apévon n’est que « du folklore et n’a relevé aucune annonce sérieuse à l’endroit des populations ».
‘’Le Fondement Juridique’’ annonce qu’après la naissance des FDR, c’est « l’opposition toute entière qui est embourbée dans l’auto-morcellement » et s’interroge pour la circonstance si réellement la quête de l’intérêt général qui divise les amis d’hier ? Le journal cite notamment le cas de l’Union des Forces de Changement (UFC) dont les dissidents ont créé en 2010, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Et le confrère de conclure que dans ce méli-mélo, c’est « l’Union pour la République (UNIR) toujours imperturbable qui gagne du terrain ».
‘’L’Indépendant Express’’ informe que déjà « Dodzi Apévon remporte la partie et défie Yawouvi Agboyobo » qui devrait être surpris de l’ampleur qu’a connue la sortie de son désormais ex-lieutenant. Deux défis pas des moindres attendent le natif de Vo, celui de l’alternance politique à dimension nationale et celui du pari à gagner contre son ancien maître Yawovi Agboyibo.

• Autres sujets
Face à l’insécurité qui règne en maître dans la sous-région ouest-africain, les Chefs d’Etats-majors des pays membres se sont retrouvés à Lomé pour chercher des voies et moyens pouvant permettre d’amoindrir un tant soit peu ce fléau. Au cours des travaux, « d’importantes résolutions pour assurer la stabilité dans l’espace » ont été prises informe ‘’L’Union pour la Patrie’’. Renforcer les forces armées maliennes en vue de faire face aux djihadistes du nord pays, rester solidaire contre Boko Haram et enfin mobiliser plus de moyens logistiques et humains pour la force en attente sont entre autres décisions prises lors de cette rencontre.
‘’Le Fondement juridique’’ revient sur le 16ème sommet de la Francophonie tenu à Madagascar. Si plusieurs sujets d’importance capitale ont meublé les échanges, le confrère reprend le discours du Premier ministre canadien qui appelle « à une application totale et non sélective des droits fondamentaux ». Il invite pour la circonstance, les autorités de l’Afrique de l’Ouest à faire respecter le droit des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres.
‘’Hara kiri’’ classe pour sa part les ministres du gouvernement en fonction de leurs rendements en 2016. Le confrère cite : « Eliott Ohin, Batienne Kpabré-Sylli et Dèdèriwè Abli-Bidamon comme les ministres les plus improductifs du gouvernement ». Aucune initiative ni aucune action visible et perceptible n’est à noter dans l’agenda de ces ministres qui n’attendent que les fins du mois pour aller récupérer leurs émoluments.
‘’Liberté’’ rapporte : « Le Togo de Faure Gnassingbé snobé au profit de l’Arménie », à l’organisation du prochain sommet de la francophonie. Voulant coute que coute accueillir le 17ème sommet de cette instance qui se tiendra en 2018, le pouvoir de Faure n’a pas hésité sur les moyens à mettre en branle sa machine diplomatique qui s’est montrée cette fois-ci peu efficace. Il fallait, poursuit le confrère que le Togo organise cette rencontre pour enfin plaire aux dirigeants du monde et contourner ainsi aux exigences internes. En guise de consolation, le Ministre Robert Dussey a néanmoins ramené dans ses bagages, la conférence des ministres qui aura lieu en 2017.
‘’Actu Express’’ publie la réaction de l’association ‘’Veille économique’’ qui « s’insurge contre l’obstination du gouvernement togolais à hypothéquer l’avenir du pays par des endettements tous azimuts ». Pour le président de l’association, vu le niveau d’endettement très élevé, il est inconcevable que le gouvernement puisse procéder à un rectificatif budgétaire 2016 qui sera financé par des ressources provenant d’un endettement supplémentaire qui plombe de plus le pays.
‘’L’alternative’’ reprend un article de deux confrères allemands qu’il titre : « Au cœur de l’industrie d’importation des poulets de la mort au Togo ». Selon article, l’industrie de la viande européenne déchargerait des milliers de tonnes de poulets, difficilement vendables sur le marché européen, dans les pays africains en voie de développement. Cet état de fait causerait non seulement des maladies pour les consommateurs mais la faillite au sein du monde paysan ou plusieurs personnes ont déjà mis la clé sous le paillasson.

Le Service de Presse/HAAC

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