Les journaux parus ce lundi traitent de la politique et  commentent largement la libération des Imams de Sokodé et de Bafilo

Comme il l’avait annoncé lors de la conférence de presse du jeudi 7 décembre 2017, le gouvernement a fait libérer les Imams de Sokodé et de Bafilo arrêtés dans le cadre des manifestations violentes du Parti National Panafricain (PNP).

A travers cette libération qui est à saluer à juste titre, « Le gouvernement donne des signaux positifs », écrit ‘’La Dépêche’’

« Enfin, des portes sûres pour la tenue du dialogue », s’exclame ‘’Nouvelle Opinion’’ qui pense qu’avec ces mesures d’apaisement que le gouvernement prend en acceptant des préalables de l’opposition, il « prend de la hauteur ».

‘’Liberté’’ dans un reportage fait la peinture de  la situation de la ville de Sokodé depuis le 19 août 2017 et fait savoir que l’Imam Hassan Mollah, libéré le vendredi 08 décembre passé , « a été accueilli dans une liesse populaire. Les proches et les curieux affluent à son domicile qui est pratiquement devenu un lieu de pèlerinage. »

A sa sortie de prison, l’Iman « tacle » par cette déclaration : « Tous ceux qui n’aiment pas le changement sont des hypocrites ». Ces propos sont rapportés par ‘’Le Correcteur’’  qui ajoute que l’Imam « dit pardonner à tous ceux qui ont œuvré pour qu’il soit arrêté ».

Par ailleurs, ‘’La Dépêche’’ revient sur la conférence de presse du gouvernement jeudi 07 décembre 2017 et en délivre l’intégralité de la déclaration liminaire. A l’aune ce cette déclaration, ‘’Le Combat du Peuple’’ constate que le « Président et le gouvernement ont jeté un pavé dans la mare » et y voit un « sens de la responsabilité ».

’Le Correcteur’’  également s’y intéresse et analyse une déclaration du ministre Payadowa Boukpessi qui a avancé que « l’organisation du dialogue n’hypothèque pas la tenue du référendum constitutionnel. Le referendum aura bel et bien lieu et la commission électorale travaille sur les préparatifs ». A en croire le confrère, ces propos du ministre de l’Administration Territoriale  montrent que le « pouvoir qui dit que toutes les conditions sont réunies, a déjà son plan caché pour faire capoter les discussions afin de retourner à son fameux référendum qui n’est aucunement la solution ».

‘’Liberté’’ pour sa part se fait l’écho de la conférence de presse organisée par la coalition des quatorze partis politiques de l’opposition, le vendredi 8 décembre dernier, qui visait « à rendre publique ses observations suite aux déclarations du gouvernement ».

Au-delà des efforts consentis pour le gouvernement pour apaiser la situation et convier les acteurs politiques au dialogue, une « chose choque », note ‘‘Le Combat du Peuple’’ : « c’est le rétropédalage auquel se livre l’opposition en exigeant la libération de ceux qui sont détenus dans l’affaire des incendies des grands marchés en 2013 ». Pour l’hebdomadaire, ce rétropédalage « est malsain ».

Sur un sujet différent, ‘’Le Correcteur’’ publie dans ses colonnes, une interview avec Jean-Pierre Fabre qui y dresse le bilan de la crise et les contours du dialogue. « En politique, la naïveté peut être fatale », a avancé entre autres le Chef de file de l’opposition.

En outre, ‘’Liberté’’ propose un dossier intitulé « Opacité, détournement, surfacturation, sociétés écrans, corruption…, comment le réseau Aboka et ses complices au sommet de l’Etat fonctionnent ». Dans ce dossier, le quotidien privé indique que « bien que disposant de beaucoup de moyens, le Président de la délégation spéciale (PDS) de la préfecture du Golfe, Kossi Agbenyega Aboka, ne fait rien pour assurer le développement de la préfecture…le pactole composé de taxes des marchés, des bars, des redevances des carrières d’exploitation du sable et des ristournes versées par les impôts, est souvent détourné soit pour ses propres affaires, soit pour graisser les pattes à ses parrains au sein de la minorité pilleuse. »

Au surplus, ‘’Le Combat du Peuple’’ reprend un article du journal ‘’Jeune Afrique’’ intitulé : «  le paradoxe togolais ». L’hebdomadaire dit reprendre cet article à cause de la pertinence de ces analyses et adresse ses « félicitations » au journal.

Dans le reste de l’actualité, certains confrères commentent le lancement par le HCRRUN, du processus de la phase de réparation de d’indemnisation.

Le Service de Presse/HAAC

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