Avec l’aide de l’Internet, des individus non qualifiés utilisent les nouvelles technologies pour s’approprier et commercialiser des programmes audiovisuels appartenant à des sociétés de distribution de bouquets régulièrement installées au Togo. Ces agissements qui violent la réglementation créent d’énormes préjudices aux ayants droits.

Photo d’ensemble des participants

Pour tirer, encore une fois, la sonnette d’alarme sur le phénomène et inciter à une synergie d’actions afin d’endiguer ce fléau, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a organisé, les 25 et 26 juillet 2023, à l’hôtel 2 Février, un atelier sur la thématique.

Articulé autour du thème « La lutte contre l’exploitation illicite des programmes audiovisuels par voie d’Internet au Togo », cet atelier qui a réuni une soixantaine de participants de la HAAC, de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte-d’Ivoire (HACA), de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), des sociétés de diffusion, et des Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI), entre autres, a permis de croiser les réflexions et surtout les approches de solutions pour freiner le piratage des contenus audiovisuels.

Cinq panels ont été déployés au cours de l’atelier qui a enregistré la contribution exceptionnelle du Président de la HACA, Me René BOURGOIN, par ailleurs, Vice-président du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC). Au terme des assisses, des recommandations et pistes de solutions ont été dégagées et pourront être mises en œuvre.  

Dans son discours d’ouverture, le Président de la HAAC, M. Pitalounani TELOU, a fait observer que l’exploitation illicite des programmes audiovisuels par voie d’internetprive les Etats d’importantes ressources, notamment, les revenus d’impôts et les taxes, les reversements de la TVA et diverses autres contributions dues par les opérateurs audiovisuels.

« Fort heureusement, a-t-il ajouté,la HAAC, dans ses attributions conformément à l’article 22 de la loi organique, est chargée de veiller à la protection de la diffusion des œuvres cinématographiques et audiovisuelles, de protéger les valeurs et les mœurs bref, notre culture. Elle dispose, à cet effet, d’un arsenal de sanctions à l’endroit des pirates qu’elle appliquera désormais dans toute sa rigueur ».

Mais avant l’étape de la sanction, la HAAC compte, de concert avec les autres acteurs impliqués, poursuivre la sensibilisation à l’endroit de ceux qui s’adonnent à l’exploitation illicite des contenus audiovisuels.

En clôturant les travaux de l’atelier, le Vice-président de la HAAC, M. Octave OLYMPIO a remercié le Président de la HACA pour le partage de l’expérience de la Côte d’Ivoire dans le domaine et a exhorté les parties prenantes à agir pour faire reculer l’usage illégal des programmes audiovisuels au Togo.

Le Service de presse de la HAAC

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