Le succès du sommet extraordinaire de l’UA sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique organisé par le Togo et la crise au sein du parti d’opposition CAR sont à la une des journaux parus ce jour.

  • Sommet sur la sécurité

Si l’adoption de la charte est une victoire pour l’ensemble des pays africains dans la protection de ses mers et océans, elle n’en est pas moindre pour le Togo. En effet, souligne ‘’Dounia le Monde’’, « Avec la signature de la charte, le Togo vient de faire une percée diplomatique » car il faut le rappeler, la toute dernière rencontre d’envergure internationale organisée par le Togo remonte dans les années 2000 lors du sommet constitutif de l’Union africaine. « La charte signée à une large majorité, une victoire éclatante de Faure Gnassingbé », note ‘’Vérité des Peuples’’. Cette charte qui entend définir les nouvelles frontières de la renaissance africaine ne peut être véritablement une victoire que par sa ratification rapide, poursuit le journal.

’Le magnan libéré’’ abonde dans le même sens en invitant les chefs d’Etat de l’Union africaine à assurer le « service après-vente »  de la signature de la charte. Pour le confrère, la lutte contre toutes les formes de criminalités sur nos mers et océans passe avant tout, par la ratification de la charte de Lomé. ‘’Courrier de la République’’ quant à lui, reprend un communiqué dans lequel le chef de l’Etat Faure Gnassingbé exprime sa reconnaissance à tous, en ces termes « L’avancée réalisée avec la tenue de ce sommet et les engagements qui en ont résulté sont une fierté pour les filles et fils du Togo et d’Afrique », avant de conclure « La charte de Lomé permet de traduire en plan d’action, la volonté commune d’œuvrer de manière concertée et concrète pour faire des mers et océans un espace propice au développement ».

’Tingo Tingo’’ tout en rappelant le succès pour le Togo dans l’organisation et l’adoption de la charte, s’est beaucoup plus intéressé aux dégâts collatéraux du sommet.  Ainsi annonce l’hebdomadaire privé que les chauffeurs recrutés pour conduire les délégations au cours du sommet sont déçus des indemnités qui leur ont été versées. Pour manifester leur colère, les chauffeurs se sont vus heurtés à un cordon des forces de sécurité.

’Liberté’’ constate que le vrai succès du sommet de Lomé est à placer sur le plan sécuritaire, et  continue dans le même sens que si les autorités togolaises ont pu assurer la sécurité  des hôtes lors du sommet il urge « d’assurer à présent la sécurité du ‘’bétail électoral’’ de Faure Gnassingbé ». Le quotidien privé invite ainsi les autorités à prendre à bras-le-corps le problème d’insécurité et de vol à main armée qui sévit dans la capitale. ‘’Forum’’ s’est plus intéressé au grogne des chauffeurs mobilisés pour assurer le déplacement  des participants lors du sommet sur la sécurité maritime. Alors qu’ils étaient présents pour toucher leur indemnité, «  A notre grande surprise on nous tend 40000F cfa »  confie  l’un des manifestants en colère.

  • Crise au CAR

« Les présidents fédéraux en réunion le 22 octobre prochain pour mettre définitivement Apévon sur la touche » rapporte ‘’Dounia le monde’’. En effet, après l’expiration le 17 octobre 2016 du second mandat du Maître Apévon à la tête de ce parti, et suite à la crise persistant entre ses partisans et ceux de son ancien mentor maître Agboyibo, les présidents fédéraux ont décidé de prendre leurs responsabilités en annonçant une réunion afin de prendre les décisions idoines. ‘’Vérité des peuples’’ quant à lui, va plus loin en invitant simplement maître Apévon à rendre le tablier après la fin de son mandat. Tout compte fait, si l’actuel président du CAR se prend pour une victime pour s’attirer une certaine sympathie, il se heurterait au refus catégorique des partisans les plus avisés de son parti.

« Les présidents fédéraux enterrent le CAR, Me Apévon accuse Me Agboyibo »,  c’est par ce titre que ‘’Le Magnan Libéré’’ révèle la crise du parti des déshérités  au bord de l’implosion. Pour le confrère si rien n’est fait jusque-là, le CAR se verrait diviser en deux.  Pour ‘’Courrier de la République’’, la  fin de parcours des « jusqu’aux-boutistes Apévon et comparses » a sonné et qu’il faut sauver le CAR qui se trouve désormais dans un vide juridique. Pour y parvenir, souligne le journal seul le congrès de   samedi 22 pourra sauver le parti du complot.

Après l’expiration du second mandat du Président national du CAR, « Agboyibo lance ses dernières manœuvres pour renvoyer Apévon » rapporte ‘’liberté’’. Ce dernier qui manifestait depuis longtemps son retour à la tête du parti a saisi l’occasion pour envoyer ses ouailles dans la danse afin de chasser l’actuel président qui dit-il est prêt à assumer ses responsabilités.

 

Le Service de Presse/HAAC

 

 

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