Le dialogue politique est à la une des journaux parus ce jeudi.

« Notre souhait est que le dialogue permette à la classe politique de se rassembler autour d’un texte qui sera soumis au verdict du peuple », ainsi s’est exprimé Gilbert Bawara dans une interview accordée à Jeune Afrique et reprise dans les colonnes de ‘’La Nouvelle Tribune’’. Mme Brigitte Adjamagbo de la coalition des 14 partis de l’opposition semble en phase et souligne toujours dans le magazine panafricain qu’ « un referendum sans discussions préalables ne fera qu’accentuer la crise ».

Ça tombe bien, car l’opportunité sera offerte aux protagonistes de plancher sur la question autour de la table de discussions à partir du 15 février prochain. Seulement, c’est un dialogue « à plusieurs inconnus », observe ‘’Le Dialogue’’. Qui en seront les participants ? L’opposition réussira-t-elle à obtenir le départ de Faure Gnassingbé comme elle l’espérait ? Elle n’obtiendra « ni le départ de Faure Gnassingbé ni le retour à la constitution de 1992 mais les réformes auront bel et bien lieu », martèle ‘’Chronique de la Semaine’’.

Le dialogue aurait-il lieu finalement ? Probablement, car l’opposition « tergiverse » encore, « divisée » entre une partie qui estime qu’il faut aller au dialogue pour rechercher une solution pérenne à la crise politique et une autre incarnée par Jean-Pierre Fabre qui ne veut pas en entendre parler, renseignent ‘’Waraa les Vainqueurs’’.

Signe de cette tergiversation, la coordinatrice de la coalition justifie le maintien des marches par le droit constitutionnel de manifester alors même que le communiqué des émissaires des médiateurs a laissé entendre que ces manifestations devraient être mises en sourdine jusqu’à la fin du dialogue. Pour ‘’Togomatin’’ qui pense qu’elle a « perdu les pédales », « cette démonstration de Mme Adjamagbo à quelques heures de la tenue de ce dialogue ne témoigne pas de la bonne volonté de la coalition qu’elle coordonne ».

« Les masques de la duplicité » vont bientôt tomber et l’on découvrira le vrai visage de ces leaders des partis membres de la coalition, écrit ‘’Le Médium’’ qui donne à savoir que Eric Dupuy et Jean-Pierre Fabre sont des « fauteurs de troubles ». In fine, « faut-il croire en ce dialogue ? » Non, si l’on tient compte du nombre de dialogue qu’il y a eu dans le passé mais oui compte tenu de la « lassitude » qui s’est emparée des protagonistes qui veulent en finir avec la situation de crise que traverse le pays, analyse ‘’Focus Infos’’.

Alors, le dialogue oui mais Togo Debout « veut un dialogue sincère, qui pose les vrais problèmes et qui apporte les bonnes solutions », rapporte ‘’Liberté’’. Et ‘’Flambeau des Démocrates’’ de renchérir en exhortant le parti au pouvoir et l’opposition à jouer chacun sa partition pour l’aboutissement de ces pourparlers. Donc vite au dialogue, « le temps presse et si l’on ne peut rattraper celui qui est perdu, il serait irresponsable de continuer à en perdre », écrit ‘’Focus Infos’’.

La presse du jour a aussi évoqué le 13è anniversaire de la disparition de Gnassingbé Eyadema.

Le Service de Presse/HAAC

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