La presse togolaise va mal. Le constat a été réitéré le vendredi 24 juin 2016 au cours de la rencontre de prise de contact entre les nouveaux membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et les organisations professionnelles de la presse. L’institution de régulation des médias au Togo et ses partenaires ont affiché leur détermination à faire infléchir cette situation.
Les nouveaux membres de la HAAC prennent leur marque. Après avoir rencontré le ministre en charge de la Communication et le personnel de la HAAC, ils ont échangé pour la première fois avec les organisations professionnelles de la presse togolaise.
L’objectif de cette rencontre pour les honorables membres était de faire connaissance avec les organisations de la presse et de recueillir éventuellement les préoccupations de ces dernières.
Le constat a été unanime au fil de cette rencontre : la presse togolaise court à sa perte et il faut arrêter les dégâts. Les professionnels des médias souffrent entre autres, de la précarité de leurs conditions de travail, de la manipulation des officines politiques avec pour corollaire, les attaques personnelles, les dénigrements, la calomnie et la diffamation.
Le diagnostic ainsi posé par les membres de la HAAC et les organisations professionnelles de la presse est sans appel. Il faut alors trouver la thérapie idoine. Les participants à cette rencontre ont affiché leur détermination à rendre sa fierté et sa dignité aux communicateurs togolais. « La tâche est immense et c’est ensemble que nous parviendrons à relever le défi », a dit Pitang TCHALLA.
Le président de la HAAC a engagés les organisations de la presse à entretenir le partenariat qui les lie à la Haute Autorité. Non sans les avoir réitérer la disponibilité de l’instance de régulation à explorer d’autres aspects de leur collaboration qui participeront de l’action efficace pour sortir la presse togolaise des sentiers battus.
Les organisations de la presse ont aussi fait part aux membres de la HAAC leurs préoccupations, surtout celles déjà évoquées lors des états généraux de la presse togolaise organisés en 2014. Préoccupations bien reçues et consignées par la Haute Autorité. Les échanges ont eu lieu dans une atmosphère conviviale emprunte de considération et de respect mutuels.