A la une de l’actualité dans les journaux parus ce jeudi : le lancement du
système de contractualisation du CHU Sylvanus Olympio, la célébration dans la
division du 58è anniversaire de l’indépendance du Togo et l’accord intervenu
entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants dans le secteur de
l’éducation.
Contractualisation du CHU Sylvanus Olympio
Elle a démarré mardi dernier après que le président de la République a lancé
officiellement le processus. ‘’Echos du Pays’’ rappellent que cette approche
« vise à prévenir ou à corriger, par le biais d’une bonne gestion, les
dysfonctionnements et les maux dont souffrent les structures sanitaires
publiques du pays ». L’hebdomadaire donne à savoir que le processus de
contractualisation comporte sept axes à savoir « la gestion des ressources
humaines, la gestion financière, la gestion de la pharmacie, l’amélioration de la
satisfaction des patients, le renforcement du plateau technique, l’amélioration
de la prise en charge des indigents, l’amélioration de l’hygiène et de
l’assainissement ».
Pour ‘’Waraa les Vainqueurs’’, le projet de contractualisation peut être perçu
comme une « thérapie de choc » pour améliorer les prestations sanitaires qui
laissent à désirer. Il va donc sans dire, ajoute le journal, que les personnes qui
auront désormais la charge de la gestion des centres hospitaliers « seront mues
par l’esprit de l’excellence au travail ». Le lancement du processus du CHU S.O
intervient à la veille de la célébration du 58è anniversaire de l’accession du
Togo à la souveraineté internationale. C’est le cas de le dire.
58è anniversaire de l’indépendance du Togo
La commémoration de cet anniversaire intervient « sur fond de division
politique », entre le pouvoir et la coalition des 14 partis de l’opposition, qui ont
chacun de son côté son agenda, constatent ‘’Echos du Pays’’. « Une situation
fort regrettable pour l’image du Togo », déplore ‘’Flambeau des Démocrates’’.
‘’Le Patriote’’ se désole de constater que c’est « encore un rendez-vous
manqué » de raviver la flamme du patriotisme et du rassemblement à l’effet
d’œuvrer pour le développement du pays, au-delà des chapelles politiques. De son côté, ‘’Liberté’’ observe que les Togolais ont passé ces 58 ans
d’indépendance « dans la dépendance des Gnassingbé ».
Pendant ce temps, la C14 est dans la rue pour trois jours de manifestations qui
ont débuté hier et pour lesquelles pouvoir et opposition sont « à couteaux
tirés », écrivent ‘’Echos du Pays’’. Ce sont des manifestations « violentes » en
toute « défiance de l’autorité », précise ‘’Chronique de la Semaine’’ qui ajoute
que le regroupement des 14 foule par là-même au pied les recommandations
de la CEDEAO. Et comme il fallait s’y attendre, ces marches ont été « étouffées
dans l’œuf » par les forces de l’ordre et de sécurité qui ont « bouclé les points
de rassemblement » non autorisés, renseignent ‘’Flambeau des Démocrates’’
et ‘’Waraa les Vainqueurs’’. ‘’Liberté’’ informe que les manifestants sont
« réprimés » et les leaders de la coalition « assiégés ».
‘’Le Changement’’ lui, pointe du doigt les « incongruités » du ministre de
l’Administration territoriale qui « tendent à créer des problèmes là où il n’y en a
pas ». Des incongruités qui seraient en fait, la résultante de son « changement
unilatéral des itinéraires » définis par la C14. Et dans le bras de fer qui l’oppose
au pouvoir en place, la coalition à deux options : soit « couler » ou alors
« rebondir », analyse ‘’Fraternité’’. Quand à ‘’Focus Infos’’, il signale que
pendant que la C14 manifeste, ce sont les entreprises et les commerçants qui
« paient l’addition ».
Accord gouvernement-syndicats d’enseignants
Ce modus vivendi est intervenu la semaine dernière et « les parents d’élèves
peuvent pousser un ouf de soulagement », commentent ‘’Waraa les
Vainqueurs’’. Plus de temps à perdre, il faut immédiatement se remettre au
travail, exhortent ‘’Echos du Pays’’. ‘’Chronique de la Semaine’’ et ‘’Flambeau
des Démocrates’’ informent qu’un nouveau découpage de l’année scolaire a
été fait dans la foulée. Pour autant, la conclusion de cet accord sonne-t- elle le
glas de la crise dans le secteur de l’éducation ? se demande ‘’Le Patriote’’.
Interrogation similaire dans ‘’Fraternité’’. Une chose est certaine, « l’année
scolaire ne sera pas blanche », mentionne ‘’Le Changement’’.
Service de presse/HAAC